“Halakha et Aggada” et poésie chez ‘Hayyim Na’hman Bialik
Beit ha-midrach du 2 juillet 2023 animé par Tony Levy
Beit ha-midrach du 2 juillet 2023 animé par Tony Levy
Michèle Tauber rend hommage à l’écrivain Me’ir Shalev et nous parle de son ouvrage :
“Ma Bible est une autre Bible” (Tanakh a’her).
Ce chabbat 3 juin, venez participer à cette étude dirigée de textes rabbiniques animée par notre rabbin Rivon Krygier.
A l’occasion de ce Beit Ha-midrach du 2 avril 2023, Dinah Landier présente son roman d’auto-fiction questionnant son rapport au judaïsme, à sa Tunisie natale, à l’exil…
Interventions et écrits de nos rabbins sur des questions de loi juive dans le monde d’aujourd’hui
Le rabbin Josh Weiner explique en quoi consiste la tradition controversée des Kapparot avant Kippour et pourquoi il s’y oppose
En s’appuyant sur le méconnu Perek Chira, le cantique de création, le rabbin Rivon Krygier questionne notre rapport aux animaux et à la nature
Vidéo du débat organisé par le Beit Ha Limoud de Bordeaux sur le 8 mars 2021 entre notre Rabbin et le Rabbin Bruno Fiszon
Si la Brit Mila est retardée au-delà du 31ème jour, le Pidyon Haben peut-il avoir lieu avant la Brit ?
Oui. C'est l'obligation du père - en fait, le bébé n'a même pas besoin d'être présent. Mais honnêtement, je n'ai jamais vu ce cas de figure, en principe toute la famille est présente et on trouve une raison pour retarder le Pidyon Haben.
Est-ce qu'il faut qu'il y ait un minyan au Pidyon Haben ?
Non.
Que se passe-t-il si un adulte comprend que ses parents auraient dû organiser un pidyon haben pour lui mais qu'ils ne l'ont pas fait?
Il organise lui-même la cérémonie en tant qu'adulte. J'ai vu cela, c'est très émouvant.
Dans quelle langue se déroule la cérémonie ?
La plus grande partie doit se dérouler dans une langue que les parents et le Cohen comprennent. Normalement, les bénédictions sont en hébreu, mais en théorie, elles peuvent aussi être faites dans une autre langue. La cérémonie classique est un mélange d'hébreu et d'araméen, et lorsque je la fais, je n'hésite pas à y ajouter la langue du pays.
Combien dois-je donner au Cohen ?
L'équivalent de 100 grammes d'argent pur (5 anciens chékalim). D'après google, cela vaut aujourd'hui 77 euros. Si c'est donné en cadeau, et que le père dit explicitement qu'il veut le récupérer après, la transaction est valable et le Cohen doit le rendre.
Pour le choix du Cohen : faut-il se tourner vers une personne de notre connaissance? Ou au contraire vers un Cohen inconnu? Ou un Cohen qui nous ressemble par l'âge, la situation, etc. Ou le choix est-il totalement aléatoire ?
N'importe quel adulte. (Il y a des discussions à propos des enfants Cohanim de moins de 13 ans, et il y existe une opinion célèbre selon laquelle une femme Cohenet peut recevoir l'argent). Il n'est pas nécessaire que ce soit quelqu'un qui vous ressemble, mais si cela peut être un ami ou un membre de la famille, je pense que c'est une bonne chose, pour apporter un peu plus de paix et d’amour ce jour-là.
Lors du dernier Souccot, j'ai tenu le sefer Torah (je fais toujours Magbia dans ma synagogue) pendant l’office malgré le fait que je n'avais pas besoin de réciter Yizkor car j'étais la seule personne du minyan qui n'avait pas besoin de le dire.
Quelle est la règle à ce sujet? Ai-je fait quelque chose qui n'est pas casher? Ou bien ai-je fait quelque chose de permis en raison des circonstances?
Ce n'est pas un problème halakhique de rester pour Yizkor. Certaines synagogues insistent pour que tout le monde reste à l'intérieur. Dans d'autres, comme vous l'avez dit, la coutume veut que ceux qui ont leurs proches en vie partent, et cela semble étrnage de rester. Mais si on a une bonne raison, il faut rester, malgré la coutume. Les bonnes raisons peuvent être par exemple : faire une mitsva, compléter un minyan, diriger des prières, apporter un soutien émotionnel, ou encore dire la prière de Yizkor pour quelqu'un qui n'a personne d'autre pour la dire à sa place. (Je dirais qu'il est permis de partir mais qu'il n'est pas interdit de rester).
Que pensez-vous personnellement de l'inclusion des noms des imahot, (les matriarches Sarah Rebecca Rachel et Léa), dans la première bénédiction de la Amida?
Je ne sais pas. Je comprends un peu pourquoi certains les ajoutent, mais je ne le fais pas. Je ne pense pas que ce soit interdit, malgré une référence de Rambam contre le changement de mots dans les trois premières bénédictions. Nous ajoutons ou modifions souvent des mots dans les trois premières bénédictions pendant le mois de Tichri.
Je dirais que je n'aime pas l'idée de limiter "le Dieu d'Avraham, le Dieu de Yitshak, le Dieu de Yaakov" à une référence historique à trois vieux hommes, et le fait d'ajouter intentionnellement des noms de femmes dans cette liste ferait/pourrait faire en sorte que cela devienne le point central. Je préfère garder ces références comme des abstractions kabbalistiques (bonté, pouvoir, beauté, par exemple), ou de les considérer comme un processus dans lequel chaque génération trouve sa propre relation avec Dieu. Et j'aimerais que ma fille et les autres femmes de ma communauté s'identifient aux modèles d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, et pas seulement à Sarah, Rebecca, Léa et Rachel.
En revanche, je complète et modifie souvent les textes liturgiques en privé, et j'ajoute parfois des noms de femmes lorsque cela a du sens pour moi. À la référence au chant de Moshé à la mer, j'ajoute Miryam lorsque je prie en privé - là, il s'agit d'une histoire biblique, et c'est plus riche de faire référence à l'ensemble de l'histoire, y compris les voix des femmes.
Ce sont là quelques réflexions. Mais je reste ouvert pour continuer la conversation.
J'ai invité des personnes à déjeuner lors du dernier Chabbat. Après leur départ, il restait un pull dans ma maison. J'ai envoyé un message à tous ceux qui sont venus pour leur demander s'il leur appartenait et je n'ai pas eu de réponse. Quelle est la prochaine étape? Est-ce que je peux en faire don?
C'est une très grande mitsva de rendre un objet perdu, donc je n'abandonnerais pas encore cette opportunité. Peut-être demander à nouveau, peut-être mettre un statut sur whatsapp/ réseaux sociaux avec une description générale de l’objet, juste au cas où. En théorie, vous devriez le garder jusqu'à l'époque du Machia’h. Si ce n'est pas pratique, vous pouvez probablement le donner ou le vendre ou le porter après un certain temps, mais sachez que si quelqu'un vient vous le demander, vous lui devez la valeur totale de l'objet. Encore une fois, c'est une très bonne mitsva, aussi importante que le chabbat ou la cacherout ou n'importe quoi d'autre, que vous ne pouvez accomplir que si elle tombe littéralement dans votre vie comme dans ce cas. Quelle chance!
C'est le premier pessah de notre chien. Je me suis dit que sa nourriture pouvait aussi être hamets (je n'ai pas encore tout vérifié mais j'en suis à peu près sûre). Je ne suis pas sûre que nous pourrons trouver de la nourriture pour lui sans hamets et je suis un peu inquiète de changer toute son alimentation pendant 8 jours car son corps est très sensible aux changements alimentaires....des idées à ce sujet?
C'est effectivement un problème. La problématique est aussi liée au fait de posséder du hamets, et d'en tirer un quelconque bénéfice. Il faut vendre la nourriture si on croit qu'il s'agit de hamets. Le mieux est de modifier légèrement le régime alimentaire, si possible, en donnant simplement de la viande pure par exemple. Consultez d'autres personnes qui l'ont fait. Si ce n'est pas possible, il y a une pratique étrange mais vraie qui consiste à vendre le chien aussi, et alors vous donnez de la nourriture qui n'est pas la vôtre à un chien qui n'est pas le vôtre.
Je vais poser une question qui est en fait plus une question sociale par nature. Je suis encore étudiante et je partage un appartement. Comment dois-je parler à un colocataire non juif de la nécessité de cacheriser l'endroit avant Pessah et de la façon de vivre ensemble pendant cette semaine?
Ah ! Situation difficile et classique. Je vais vous donner une réponse idéale, mais chaque situation est un peu différente. Les principes sont les suivants : parler, respecter, diviser.
Mon cher grand-père est très malade (il n'est pas juif). Je me demandais si vous pouviez me recommander une prière à dire, pour que sa douleur soit moindre et que le voyage vers l'autre monde soit plus doux... Merci beaucoup!
Je suis désolée d’apprendre cela. Je suis sûr que vous êtes inquièt et que vous vous souciez de lui, j'espère qu'il ressent cette compassion. Il n'y a pas de formules magiques, mais peut-être que les psaumes 23, 41 et 91, dans n'importe quelle langue, vous conviendraient en ce moment. Mentionnez aussi son nom dans vos pensées lorsque vous priez, étudiez et donnez la tsedaka. Si vous le souhaitez, écrivez-moi en privé pour réfléchir davantage.
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