Notre amie Maud Blanc évoque pour nous la grande figure de Jules Isaac, auteur entre autres de « Jésus et Israël ». En particulier, elle expose la thèse de cet historien selon laquelle les racines de l’antisémitisme ont été de nature religieuse. A cet égard, Jules Isaac dressa un réquisitoire sévère contre la tradition chrétienne, qui dès le second siècle s’était construite contre le judaïsme. Dans quelle mesure aujourd’hui, près de 60 ans après la disparition de l’historien, cette thèse s’est-elle imposée à l’intérieur du monde chrétien ?
Maud Blanc est agrégée d’histoire, présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de Paris–Ouest, autrice de « Le dernier cours d’histoire, ce juif de la France Libre qui aimait tant la Bretagne ».
